03 janvier 2013

Pagodes et stupas 1




Des pagodes partout ! Des petites, des grandes. En briques, en ciment, laquées, peintes, rouges, blanches, dorées, surtout dorées... La première impression est celle d'une profusion extrême.  


A Bagan surtout où la plaine est couverte de centaines de pagodes, de milliers de pagodes qui datent pour la plupart des XIe, XIIe et XIIIe siècles. 


Il y a bien sûr, pagodes et pagodes. Il y a celles en forme de cloche, et celles en forme de bulbe. Il y a celles à terrasses multiples et celles qui sont à peine posées sur un socle.


Les guides font de leur mieux pour nous initier à l'architecture religieuse bouddhiste.  Pour nous apprendre à différencier les pagodes (dans lesquelles on pénètre) des stupas (dans lesquels on ne pénètre pas) et tenter de  nous faire comprendre la symbolique de l'ornementation.
Un bout de papier, un crayon, et voilà croqué un plan, une coupe longitudinale, une perspective...  Celui-ci, pour gagner du temps, avait fait ses dessins sur un vieil agenda dont il tournait les pages au fil de ses explications.
Efforts méritoires pas toujours récompensés par l'attention des touristes.

Pour ma part, je ne préfère rien tant que de voir émerger, derrière des herbes hautes, au bout d'un champ d'avoine, une forme gracile, parfois un peu de guingois, plus ou moins rongée par la végétation. Une pagode (ou un stupa) solitaire, et comme oubliée des hommes et des dieux. Ce sont celles-là que je préfère.




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