25 mars 2013

Toulouse, la ville rose ...






Un cliché, certes,  mais un cliché qui se vérifie dès les premiers pas dans la ville.



Puis, petit à petit, on distingue d'autres couleurs comme le bleu des volets, ce bleu pastel obtenu à partir d'une plante cultivée dans le pays Laurageais qui a, pendant près de trois siècles, fait la fortune des marchands toulousains.




Je n'ai visité aucune de ces belles demeures de pastelliers, ni celle de Jean Bernuy, ni celle de Pierre d'Assézat. Pas le temps ! Ce sera pour une autre fois. 

En revanche j'ai été voir ce que les Toulousains avaient fait de leurs anciens Abattoirs, transformés depuis Juin 2000 en Centre d'Art Moderne et Contemporain. C'est une démarche plutôt intéressante qui consiste à récupérer d'anciennes structures architecturales et leur donner une nouvelle vie. 

Le passage aux Abattoirs m'a permis de découvrir la collection de Daniel Cordier - secrétaire et biographe de Jean Moulin, marchand d'art et collectionneur -  qui allie oeuvres contemporaines et objets hétéroclites présentés comme des oeuvres d'art. Tout l'intérêt de la présentation tient aux effets de résonnance qui se créent entre les objets. 
(Un téléfilm sur la vie de Daniel Cordier, réalisé par Alain Tasma et intitulé Alias Caracalla,  devrait être programmé très prochainement sur France 3 ) 


Et puisque j'étais dans le quartier Saint Cyprien, je me suis arrêtée à l'ancien Château d'eau, lui aussi réhabilité et transformé en galerie spécialisée dans la photographie. Y étaient exposées les photos d'Edith Roux qui témoignent de la destruction de l'ancienne ville de Kashgar par les Chinois. 


Et me voici soudain bien loin, sur l'ancienne route de la soie ... 
Mais quelques plants de violettes, émergeant tout juste d'un tapis de feuilles mortes m'ont rapidement ramenée à la réalité : ces fleurs sont bien sûr emblématiques de la ville de Toulouse, mais elles marquent aussi l'arrivée du printemps. 



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