21 août 2013

Lee Urfan





L'exposition consacrée à l'artiste sud-coréen Lee Ufan n'a rien à voir avec la photographie, mais si les salles du Capitole lui ont été réservées, c'est parce que les éditions Actes Sud lui consacrent une monographie.

Le Capitole est, pour commencer un des lieux que je préfère à Arles, légèrement excentré, sans doute moins fréquenté il bénéficie d'un certain calme. Pourtant, cette très ancienne chapelle Saint André devenue église Saint Laurent, utilisée comme entrepôt au moment de la Révolution, puis reconvertie en cinéma jusque dans les années 1990, a bien failli mourir de sa belle mort.  Elle n'était plus ouverte qu'à l'occasion d'une exposition temporaire et l'on ne circulait qu'avec la plus extrême prudence dans ce lieu délabré qui semblait chaque année s'effriter un peu plus.
Désormais restaurée - sans excès - elle est devenue, dans sa blancheur nacrée, un havre de silence et de fraîcheur, qui s'accorde parfaitement avec les installations de Lee Ufan.




Simplicité des matériaux et des formes, dénuement compensé par la perspective crée par l'enfilade des pièces,  douceur des lumières, jeu des ombres ... tout concourt dans cette installation à créer un sentiment de calme et de plénitude. Comment des espaces quasi vides parviennent-ils à créer une sensation de plénitude ? Et bien, c'est un paradoxe que je ne me risquerai pas à expliquer.




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