29 août 2013

Lone Ranger

Bien Rambo, bien avant Indiana Jones - mais après Zorro quand même ! - il y eut Lone Ranger "icône de la culture pop américaine", sans doute un peu oublié maintenant.
Héros d'un feuilleton radiophonique, puis d'une série télévisée, héros d'innombrables comics, Lone Ranger est un héros masqué, jeune et beau, défenseur de la veuve et de l'orphelin, qui considère que la loi est préférable aux armes quand il s'agit de servir la justice. Il est aidé dans ses entreprises par un guerrier indien esseulé. 


Le film de Gore Verbinski, Lone Ranger, naissance d'un héros est sorti début août et déjà certains font la grimace.
- C'est un film des studio Disney !
Pas grave. C'est la garantie d'un film tout public non ?
- C'est un copié/collé des Pirates des Caraïbes !
M'en fiche, je n'en ai vu aucun.
- Johnny Dep ne fait que des grimaces !
Ben, avec la tonne de maquillage qu'il a sur le visage, il ne peut pas faire grand chose, juste bouger les yeux. Ce qui convient parfaitement à son rôle de Toto, guerrier indien moyennement futé.



- C'est plein de clichés !
Encore heureux ! Un Western sans clichés, sans chevaux, sans pute au grand coeur, sans affreux vraiment vilains, sans embuscade dans un canyon, sans train lâchant un panache de fumée etc. etc... ne serait plus un Western. Un bon Western se doit de reprendre les clichés pour en jouer et ce faisant les réinventer. 


Sans oublier que Monument Valley, sur grand écran, dans la lumière tombante, quoi qu'on en dise, on n'a jamais fait mieux comme décor de cinéma.


Bref, je me suis bien amusée, j'ai ri (non, pas pleuré!), j'ai eu peur juste ce qu'il faut, j'ai adoré l'invraisemblable cavalcade sur le toit du train, sans me soucier des trucs et procédés, numériques ou pas, utilisés pour créer l'illusion que tout cela était vrai. On appelle ça premier degré du plaisir cinématographique et ça me va.

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