19 décembre 2013

Valloton, Poliakoff et quelques autres

Les exposition de peinture ne sont pas mieux loties que les expositions de photo. Il y a celles que l'on peut photographier, et celles que l'on ne peut pas photographier. Une interdiction dont je ne comprends pas bien le principe, car la photo d'une oeuvre prise à la volée dans un musée n'a pas d'autre fonction que de servir de mémo.
Toujours est-il que je n'ai puiphotographier ni Vallotton, au Grand Palais, ni Poliakoff au musée d'art moderne de la ville de Paris. J'aurais pourtant aimé les rapprocher, aussi incongru que cela puisse paraître. Car Vallotton, quand il ne peint pas des scènes d'intérieur remplies de détails, utilise, pour peindre un paysage ou même un corps de femme, de grands aplats de couleur qui paraissent parfois bien près de l'abstraction. Ainsi le tableau intitulé Sur la plage et qui date de 1899.  Bien sûr les silhouettes sont encore reconaissables, mais il ne faudrait pas grand chose pour qu'il ne reste dans notre mémoire rétinenne que des formes colorées.


L' impression d'une continuité entre Vallotton et Poliakoff est dès lors évidente. Comme est évidente à mes yeux la continuité entre Poliakoff, Debré et même Rothko.



 Mais il fallait qu'il y en eût un pour commencer ...




Aucun commentaire: