20 septembre 2014

Philadelphia : Independance Hall

C'est certainement l'un des lieux les plus emblématiques des Etats-Unis puisque c'est là, dans ce bâtiment, dans cette salle qu'a été signée la déclaration par laquelle les 13 premières colonies américaines se sont affranchies du joug anglais.  C'est dans cette même salle encore qu'a été élaborée et signée la première moulure de la constitution américaine,  dont le premier amendement garantit aux citoyens américains  liberté de religion, de parole, de presse et de réunion. 



"Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the Government for a redress of grievances."

 Bien que plus personne dans cette salle ne porte perruque et bas blancs, il me plaît d'imaginer les débats entre les participants, et d'entendre encore comme l'écho de leur voix. J'imagine aussi la cacophonie, les coups de gueule car chacun des signataires avait sans doute son opinion à faire valoir. 


Mais il y a forcément eu un moment où les livres de références ont été fermés, les plumes dans les encriers taillées une fois de plus et la déclaration dûment signée ! 


 La liste des 56 signataires, parmi lesquels Thomas Jefferson et Benjamin Franklin (telle qu'elle est donnée ici) est assez édifiante, surtout quand on sait que ces hommes, plutot bien lotis financièrement,  avaient tout à perdre et que la plupart d'entre eux se sont effectivement retrouvés plus pauvres après la guerre. Certains s'enrichissent en faisant de la politique, d'autres non...

Depuis 1948, le Hall de l'Indépendance est géré par le Service des Parcs Nationaux. C'est donc un ranger, ou plutôt une ranger, qui a mené la visite, tambour battant. Très soucieuse, devant un auditoire venu de différents Etats américains et de pays comme l'Angleterre, l'Allemagne, la Serbie, le Mexique, la Chine ou ... la France de rappeler que les droits édités dans cette salle sont non seulement ceux des citoyens américains mais sont aussi  - ou devraient être - ceux de tous les hommes.


(Mouaih !  Quand même, je me passerais bien du second, qui me donne le droit de porter une arme !)

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