23 mars 2016

Ojoloco 2016 : Dieu, ma mère et moi

Après deux films un peu "lourds", le film de Federico Veiroj paraît nettement plus léger. Et c'est tant mieux !
Dieu, ma mère et moi est en effet un film du genre "foutraque" comme son titre le laisse entendre.
Un peu de tout et beaucoup de désordre. Au centre, un jeune homme, dont la vie part dans tous les sens parce qu'il a la fâcheuse habitude de tout commencer et de ne rien finir comme le lui reproche d'ailleurs sa cousine ben-aimée. Il s'est mis dans la tête que tout irait mieux pour lui s'il parvenait à faire officiellement acte d'apostasie et à faire barrer son nom des registres de baptême.


Ni héros, ni anti-héros, Gonzalo Tamayo est juste un jeune homme nonchalant, probablement velléitaire, sans talent mais pas sans charme et finalement attachant. Sa ligne de vie est sinueuse, tout en hésitations, en pas de côté, en retours en arrière.
Dans un pays où la sclérose des institutions va de pair avec  la rigidité des esprits, la tentative de Gonzalo est finalement assez réjouissante. Etre soi-même et non pas celui que la société voudrait que l'on soit....
Alvaro Ogalla, qui tient le rôle du futur apostat, n'est pas un acteur professionnel, mais il n'en est que plus juste. De toute façon, le fil de l'intrigue est suffisamment lâche pour faire de ce film une agréable chronique : un moment dans la vie d'un homme.


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